Les acacias sont en fleur !
Dans le sud de l'île on a coutume de dire qu'à partir de ce moment seulement, les bars arrivent en quantité.
Les eaux réchauffées, la pêche sur les parcs à huîtres devrait déjà battre son plein. Déception ! Bien que plusieurs fois on a pu se dire "aujourd'hui, ça va l'faire !", Les journées de réussite sur les parcs peuvent se compter sur les doigts d'une seule main ! Manifestement, le poisson est très peu présent à ces endroits où habituellement il aime y évoluer pour trouver ses proies.
Toutefois l'île d'Oléron offre l'avantage de nombreux sites de pêche, permettant de rechercher le poisson dans des biotopes très variés. Ainsi, plus au nord, nous avons souvent trouvé ce poisson, sans avoir trop compté les mille nautiques parcourus !
Je remercie nos hôtes qui à l'occasion de leur voyage de noces se sont fait plaisir avec un vol en avion au-dessus de l'île, et ont eu la gentillesse de me laisser leurs photos pour agrémenter mon site. La photo précédente montre le pont d'Oléron et des parcs à huitres au début de la marée montante. Celle-ci représente bien les rangées de tables où sont posées les poches d'huîtres. A savoir que souvent au début du flot, du fait des courants et des estuaires proches, les eaux sont par endroit très chargées. Pour pêcher au leurre dur à ce moment, il faut rechercher les zones d'eaux plus claires.
Ici, vus de plus près, des parcs à huitres presque recouverts. On remarque bien les nombreuses balises (piquets de bois) qui délimitent les parcelles. En action de pêche, en dérive sur les parcs, il est obligatoire de prendre en compte ces balises, aussi bien lors de la nage de son leurre, que pour la prise éventuelle d'un beau poisson.
Un gros plan sur des tables où reposent des poches d'huîtres encombrées d'algues. On imagine bien la chaine alimentaire qui peut évoluer en ce lieu. On se doute aussi qu'avec 1 à 2m d'eau sur ces tables, un gros poisson a vite fait de retourner "dans sa cachette" ! Et c'est pourquoi il faut obligatoirement le brider très fort (certains auaient dit "le brider sévère !"), canne haute, en plaçant toute sa confiance en son matériel ...
... la moindre négligence (hameçon rouillé par exemple !) sera sanctionnée par la perte du poisson. Ne pas oublier de tester la résistance de toute la ligne avant la pêche !
Sur les parcs, lorsque les poissons ne montent pas, il est possible de les débusquer à l'aide d'un leurre souple, souvent en limite des chenaux proches des parcs, dans les courants qui drainent crevettes et poissonnets. Ici, Stéphane avec un poisson de 4kg pris en plein courant sur tête plombée de 20g.
Toujours dans le sud, quelque peu insolite ! le ski nautique à la mode oléronnaise ...
Ici Bertrand et Sylvain avec le premier maigre de l'année, dans le nord de l'île.
Jean-Pierre, le gagnant (et ça se voit !) d'une journée difficile, où seules la persévérance et la concentration permettaient la prise d'un poisson.
Alain et un joli bar (eh oui !) ... encore une histoire de taille de mains ... pris avec un swimmer shad (Didier Courtois)
un gros plan sur le swimmer shad monté sur une tête power shady
Philippe débutant à la verticale a tout de même pris ce beau poisson, lors d'une journée difficile.
Gilles, très fier ! avec son premier bar.
ici ... un pêcheur plus gros qu'un poisson ! un petit bar ! un gros guide ? pas du tout ... bien au contraire ! une photo disons ... démystificatrice !
Merci à Michel qui a sauvé la bredouille avec ce bar de 3kg2, sur la dérive suivante, le même (allez ... disons en plus gros !) a failli se faire prendre.
Un autre jour, nous nous sommes permis le luxe de faire un peu de tourisme, une photo du groupe, devant ce superbe trois-mâts né en 1896, le BELEM.
Si splendide ... qu'on n'a pas résisté à en faire le tour pour l'admirer.
On aperçoit des stagiaires dans la mature !
Jean-Pierre (qui connaissait l'histoire du Belem pour y avoir navigué) a pris juste un peu plus loin ce bar sur lequel on distingue un pou de mer (parasite peu dangereux pour le poisson).
Le même jour, Jordan, débutant à la pêche au leurre souple, a pris ce bar à la volée, sur tête plombée de 20g dans 18m d'eau et courant de 2 noeuds. Félicitations !
Le premier d'une belle série pour Christian ...
Le deuxième ... mais on s'arrête là pour les photos, on ne verrait que lui ce jour-là ...
Xavier, avec le premier ... d'une belle série pour lui aussi, j'enfonce d'ailleurs légèrement le clou pour son ami Mickaël qui aurait pu faire presque aussi bien , je dis bien presque ! car tous ses poissons ont eu la chance de faire un petit tour au bout de la ligne et de rejoindre les abysses ! Sans rancune ... Mickaël !
Ici Mickaël, le lendemain, prêt pour une revanche, par une chaleur étouffante, couvert comme pour une pêche en Alaska ... pour limiter les coups de soleil sur les coups de soleil de la veille ! Penser à se protéger ...
Mickaël, avec en photo ... une belle bredoualle ! Aussi, ce jour-là, assez insolite d'ailleurs, peut-être pas tant que ça tout compte fait, avec une eau à 22° d'un seul coup, des poissons volants sont venus nous faire coucou ... incroyable, mais vrai ... cette fois-ci. Allez, disons une banalité... réchauffement de la planète ?
Mickaël, avec en photo ... son ami Xavier, faute de bar !
Commun sur une canne à coup au bord d'un étang, un peu moins en pleine mer ...
Ici, un poisson plus gros qu'un pêcheur ? le même poisson qu'un peu plus haut ! Merci à Julien Laurent pour les 2 photos ...
En conclusion, On se plaint encore, "pêche difficile" est le mot du mois. En effet, beaucoup de poissons en photos, mais beaucoup de milles nautiques parcourus, très bizarre pour un mois de juin.